lunes, 27 de diciembre de 2010

Ballet David Campos

La petite ville de Santa Coloma de Gramenet en toute proche banlieue de Barcelone possède une compagnie de Ballet dirigée par David Campos (site en espagnol et en anglais).
David Campos, originaire de Barcelone, a été notamment soliste au Ballet Royal des Flandres avant de revenir à Barcelone et d'y créer son école de danse classique et sa compagnie avec Irène Sabas, elle aussi ancienne soliste du Ballet Royal des Flandres et actuelle maître de ballet.

La compagnie est en ce moment même à l'affiche dans la Gisèle crée par David. Je n'ai pas encore vu cette version de Gisèle et je vais donc m'abstenir d'en parler.
En revanche, j'ai vu sa Belle et son Don Quichotte et j'en suis ressortie très enthousiaste. Il y a beaucoup d'idées et d'originalités dans ses créations, il a le talent de revisiter ces classiques sans les dénaturer pour autant. Tout passe naturellement, que ce soit les ajouts musicaux, les clips vidéos, les bandes sonores avec les voix des artistes. Rien ne choque, tout est à sa place même si on ne s'y attend pas. On redécouvre l'oeuvre.
Il a su dépoussiérer la Belle de façon magistrale. Le réveil d'Aurore est ... surprenant et intéressant.
Je crois quand même avoir préféré Don Quichotte. Peut-être parce qu'à travers l'histoire de Basile et de Kitri nous nous retrouvons au coeur de Barcelone: le Mercat de la Boqueria, la bouche de métro, les rues et ramblas. Tout est parfaitement maîtrisé et nous invite à suivre les protagonistes à travers la ville.
Les danseurs et danseuses s'investissent pleinement, donnant tout pour leur public et ça, j'adore!

Il s'agit d'une jeune compagnie à suivre avec intérêt. Ce n'est pas partout qu'on a la chance d'avoir une compagnie de création classique.

Gisèle est donc à l'affiche ces 28 et 29 décembre au théâtre de Santa Coloma de Gramenet.
Pour ma part je ne sais pas encore si je pourrai y aller. Des projets personnels me prennent pas mal de mon temps libre et j'ai toujours des contre-temps de dernière minute. Notez que le 29 j'aurai du être à Paris Bastille pour le Lac. Du coup remplacer celui-ci par une Gisèle toute neuve me tente beaucoup et je croise les doigts.

domingo, 26 de diciembre de 2010

Le coeur et le courage, documentaire d'Arantxa Aguirre

Quand j'ai entendu parler de ce documentaire, la 1ere chose que je me suis dite c'est "Ah, encore un docu sur Béjart". Je me le suis dit sans aucune pensée négative mais je me suis remémorée tous les docus sur Béjart et ma foi, un de plus ou un de moins, j'étais contente de pouvoir découvrir une nouvelle approche de l'artiste mais j'étais un peu blasée quand même.
Et bien heureusement que la réalisatrice, Arantxa Aguirre, ne s'est pas dit "un de plus ou un de moins" et qu'elle a fait ce film parce que sinon nous serions passés à coté de l'un des meilleurs documentaires de danse que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui.

Arantxa Aguirre dit être fan de Béjart et ça se sent. Nous sommes projetés dès le début au coeur d'une atmosphère: celle de la compagnie.

En fait, il s'agit d'un film sur la compagnie, le Béjart Ballet Lausanne et Gil Roman après la disparition de Maurice Béjart. L'après Béjart par conséquent.
Un moment clé pour cette troupe qui doit tout à son créateur. Moment qu'à judicieusement choisi la réalisatrice pour nous faire cadeau de ce film. Son documentaire nous transporte immédiatement dans l'univers de la troupe avec ses espoirs, ses doutes, son incroyable énergie, son talent immense.

Les prises de vue depuis les coulisses, la scène, les interventions des danseurs et danseuses,  le suivi des répétitions de la création de Gil Roman, le suivi du choix des décors d'un ballet, le spectre de la blessure, le stress du timing concourent à nous faire sentir partie prenante, à vibrer et espérer avec les danseurs.
Les balletomanes y trouveront leur compte avec de longs moments de répétition, les cours, les interviews mais les néophytes ne seront pas déçus non plus car il ne s'agit pas seulement de danse. Il s'agit d'une leçon de vie, il s'agit "d'avancer" comme disait Béjart, de "conquérir de nouveaux horizons".
Arantxa Aguirre a très bien su filmer Gil Roman et ses danseurs. Elle nous fait ressentir toutes leurs émotions, leur énergie, leur force. Chaque danseur, chaque danseuse est un maillon indispensable à la survie de la compagnie. La philosophie de Béjart est toujours présente et ne s'applique pas qu'à la Danse, elle touche tout le monde, tous les secteurs, tous les milieux.
L'interview qui m'a sans doute le plus marquée est celle de Maïna Gielgud lorsqu'elle dit avoir compris grâce à Béjart que le Danse c'est du sérieux car la Danse touche absolument TOUT le monde.

Arantxa Aguirre signe ici un film riche, instructif, humain et émouvant.

Sortie en Espagne depuis le 22 décembre dernier et le 19 janvier à Paris. A ne rater sous aucun prétexte!

Edit: la sortie parisienne aura lieu dès le 4 janvier!

domingo, 19 de diciembre de 2010

El esfuerzo y el animo documentaire sur le Bejart Ballet Lausanne

Mardi soir prochain au cinéma Girona à Barcelone aura lieu l'avant première du documentaire d'Arantxa Aguirre sur la compagnie du Bejart Ballet Lausanne.
Sortie le 22 décembre dans les salles en Espagne et le 19 janvier en France.

A lire pour plus d'info.




Je vous en reparle dés que je l'ai vu!

José Carlos Martinez nommé nouveau directeur de la CND

Très bonne nouvelle pour la Danse en Espagne: José Carlos Martinez vient d'être nommé nouveau directeur de la Compania Nacional de Danza.
L'Espagne mérite une compagnie nationale de Ballet. Il est hallucinant de voir le nombre de danseurs talentueux venant d'Espagne alors qu'il n'y a pas de compagnie nationale de Répertoire. Heureusement, Angel et Carmen Corella ont eu le courage de fonder leur compagnie, excellente, en Castilla y Leon et enchantent le public espagnol, nombreux à apprécier le Ballet.
Il n'empêche qu'il manque une compagnie nationale qui puisse proposer différents styles comme c'est le cas à Paris par exemple avec l'ODP. Surtout que les talents ne manquent pas Espagne, pour preuve tous les danseurs et toutes les danseuses qui font des carrières internationales originaires de ce pays. Ils et elles sont nombreux-ses.

Félicitations donc à José Martinez!

jueves, 9 de diciembre de 2010

Cent Focs

Vous en voulez plein les papilles? Envie d'une cuisine traditionnelle et raffinée? C'est à Cent Focs qu'il faut aller!
Ce joli restaurant situé en plein coeur de la ville (à 2 pas de la célèbre Plaça de Catalunya) m'avait été chaudement recommandé par des catalans de souche. Bien sûr, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller le tester. Verdict: Merci!!!!! et de tout coeur à celles et ceux qui me l'ont recommandé.

 Les prix sont très abordables (6€21 la portion de paëlla, qui dit mieux?), les plats savoureux, copieux et bien présentés, la carte des vins est des plus honorable, le service est impeccable, l'endroit agréable avec des grandes tables pour un dïner entre ami-e-s ou un petit coin à 2 en amoureux. Que demander de plus?



Le pan con tomate (ou pain à la tomate)   

Les croquetas





La crema de verduras



                                                        Le pot-pourri Cent Focs


La morue sauce à l'aïl frit


Le canard aux pommes


Gâteau au chocolat et glace vanille

La crème catalane

Le tiramisu

miércoles, 1 de diciembre de 2010

Spectacle du Centre de Danza de Catalunya

Dimanche 21 novembre dernier, les élèves en formation au Centre de Danza de Catalunya (CDC) ont donné une représentation au Théâtre du Centre Catholique de Sants.
Répertoire, créations, contemporain et néo-classique étaient au programme.

On ne peut qu'admirer l'excellent travail des élèves et de leurs professeurs Roser Muñoz et Joan Boix. Ces derniers ont la chance et surtout le talent d'être à la fois de fantastiques danseurs professionnels et d'excellents professeurs. Prendre des cours avec eux est un pur bonheur pour qui aime danser et apprendre avec sérieux.
Certain-e-s élèves sont déjà très pro et nous font oublier que ce sont des élèves encore en formation qui sont sur scène.
Les groupes sont ensemble, bien formés et les solistes sont sûrs d'eux.

J'ai particulièrement aimé 2 pas de deux, La tendressa et Chopin merveilleusement dansés respectivement par Julia Roca/Oriol Figuerola et Ada Gonzales/Oriol Figuerola. Ces jeunes nous offrent une danse belle et pure, émouvante. Un très beau moment de danse.

Alessandro Navarro a dansé une Variación Bornyantsky très inspirée.
Quant à Cristina Gomez, Violeta Capell et Sonia Garcia, elles furent de jolies muses autour de Jordi Sala. 

Le programme se terminait en beauté par Sanctus et Ave Verum de la Grosse Messe d'Uwe Scholz.

Un grand bravo à tous ces élèves et leurs professeurs et un grand merci aussi. Merci de faire vivre la danse!

Si vous êtes de passage à Barcelone et que vous entendez parler d'un spectacle produit par ce centre, courrez-y! Vous ne le regretterez pas!
Et si vous chercher à prendre des cours, sachez que le centre offre aussi la possibilité de cours à l'unité et à la carte. Pratique pour essayer. Et adopter!