lunes, 26 de septiembre de 2011

Souvenirs du Lac de la Mercè

Les fêtes de la Mercè sont finies. En 4 jours, ce sont plusieurs milliers de personnes qui se sont massées au parc pour voir ce Lac. Difficile de faire se une place dans la foule. De quoi clouer le bec à celles et ceux qui crient haut et fort que la danse classique n'attire personne.

Quelques petites vidéos souvenirs erso et piochées ça et là sur Youtube.

Pour commencer la soirée, Handmade, compagnie St petersbourgeoise (Barcelone fête son jumelage avec St Petersbourg):



Le Lac:



sábado, 24 de septiembre de 2011

Magique

MA_GI_QUE!!
C'est le mot qui défini le mieux cette version du Lac des Cygnes à voir et à revoir ce week end à l'occasion de la Mercé.

Ce n'est pas vraiment un Lac comme les autres. C'est un spectacle à suivre au sens propre du terme.
Après un 1er tableau sur les marches de la fontaine et sur une scène sur le coté, proche du kiosque, le spectacle se déplace sur le lac du parc où des scènes flottantes ont été installées.
L'histoire n'est pas que dansée, elle est aussi contée, jouée et mise en lumière. Les effets spéciaux et vidéos de Franc Aleu sont bluffants. Hallucinants mêmes!La mise en scène du palais du Prince est féerique,sa destruction est spectaculaire.
A citer également les superbes costumes crées par Maria Araujo.

Les protagonistes en sont les solistes du Mariinski Tatiana Tkachenko et Dimitri Rudachenko. Ils nous ont offerts 2 très beaux pas de deux. Comme toujours, le clou du spetacle fût le pas de deux du Cygne Noir et les fameux fouettés.
Pour cette version un peu courte (1h) les 2 pas de deux ont été gardés mais pas les variations du Cygne Noir. C'est un peu dommage mais les passages les plus importants ont tout de même été intégrés.
Les solistes et le corps de ballet sont les élèves en formation du Centre de Dansa de Catalunya dirigé par Roser Muñoz et Joan Boix  et de la La Companyia Juvenil de Ballet Clàssic de Catalunya dirigée par Elise Lummis.Certaines chorégraphies sont signées Lourdes Rojas, professeure dans cette école.
Sont présents aussi sur scène quelques danseurs de la compagnie David Campos.
Le tout sous la coordination artistique d'Anna Planas.

Belle performance pour ces jeunes en formation! Danser le Lac en compagnie de danseurs professionnels et de solistes d'une compagnie telle que le Mariisnki ne peut être que bénéfique et formateur. Et si le ballet ne dure "que" 1heure, ils et elles assurent 2 représentations par soir soit 8 représentations au total. De quoi se "rôder" à la scène et au public. Public pas forcément connaisseur d'ailleurs. Nous ne sommes pas dans un théâtre mais dans un des plus beaux parc de la ville, en plein air et par conséquent en entrée libre à tous les sens du terme.
Bravo et chapeau bas à toutes et tous! Et surtout merci pour ce moment enchanteur!

Je vous l'ai dit, MA-GI-QUE!

* Ce soir et demain à 21h30 et 23h45 avec en prélude au Lac dès 21h1 et 23h30 Handmade dans un spectacle entièrement fait main à voir absolument!
http://www.bcn.es/cgi-bin/veure_ag.pl?idioma=ES&id=99400252223&v=MERCE
http://www.bcn.cat/cgi-bin/veure_ag.pl?idioma=CA&id=99400231154&v=MERCE




Mercè 2011: El llac dels cignes from Barcelona Cultura on Vimeo.

miércoles, 21 de septiembre de 2011

Un Lac pour la Mercè

La Mercè, c'est la fête de la patronne de Barcelone, la Mare de Deu de la Mercè. C'est surtout l'occasion de faire la fête un peu partout.
Le programme est riche et varié et propose, entre autre, un Lac des Cygnes en plein air avec les élèves en formation du Centre de Dansa de Catalunya et des danseurs du Mariinski.
Première représentation demain à 21h30 jusqu'à dimanche dans le Parc de la Ciutadella. Vous avez toutes les info PAR ICI et le programme de la Mercè PAR LA.

Je profite de l'occasion our vous mettre les dernières vidéos du CDC!



lunes, 12 de septiembre de 2011

Le lac des Cygnes par le Ballet de Cuba

Le Ballet Nacional de Cuba est en tournée en Espagne et les 1eres représentations de la célèbre compagnie ont lieu à Barcelone, au Teatro Tivoli avec le Lac des Cygnes en ce moment même.N'ayant jamais vu la version d'Alicia Alonso, j'étais donc très impatiente de découvrir cette chorégraphie.
Le rideau s'ouvre sur une fête du village avec des danses paysannes avant que n'entre en scène le bouffon, le Prince et la Cour.
Le bouffon, Serafín Castro, assure bien son rôle tant au niveau technique que mimique.
Les danses s'enchainent. Le corps de ballet ne démérite pas et le pas de 3 est très bien dansé par Marizé Fumero, Amaya Rodriguez et José Losada avec une mention spéciale pour ce dernier. Il est expressif, techniquement très bien avec notamment de très belles facilités dans les sauts, une batterie excellente et un beau physique de prince.
La fameuse danse des coupes est remplacée par une danse des paysans sur demi-pointes. La chorégraphie est intéressante et ne dénature pas du tout l'oeuvre.

Le Reine, Carolina Garcia, est royale à souhait, intransigeante avec son fils qui ne voit pas un mariage d'un très bon oeil jusqu'à ce qu'il rencontre Odette.
Si Viengsay Valdés est une Odile plus que parfaite, son Odette est un peu moins convaincante. Le pas de deux reste toutefois un beau moment.
Le Prince, Alejandro Virelles, a un rôle qui se cantonne assez à celui de porteur malgré quelques belles variations.
Quant au corps de ballet, il tire son épingle du jeu. Ce sont ici 12 cygnes de corps de ballet ainsi que les 4 petits cygnes et 2 grands cygnes qui entourent Odette. Les tailles sont homogènes garantissant une certaine harmonisation. Les alignements sont parfaits, les ensembles aussi.
On devine le travail en force qui a forgé les silhouettes très musclées tant chez les danseurs que chez les danseuses.

Mais ce sont le 3eme acte et le prologue qui me semblent les mieux réussis. Notamment la danse espagnole et napolitaine. Dommage que les costumes ne suivent pas toujours, cela enlève un peu à la magie du spectacle.
Le clou de la soirée, bien sûr, reste le pas de deux du Cygne Noir. Le Prince, Odile et Robarth sont seuls en scène, la Cour ayant disparu dans le décor comme pour figer le temps. Et c'est...grandiose. Viengsay Valdès est époustoufflante, commençant sa série de fouettés par une quintuple (ou sextuple?? je n'ai pas eu le temps de compter) pirouette. Et ça ne fait pas du tout cirque parce qu'elle est Odile. Ce n'est pas de la performance pure, elle tient son rôle. En effet, les pirouettes à n'en plus finir seules ne m'intéressent pas mais quand l'interprétation n'en pâtit pas, je ne suis pas contre.
Evidemment, le Prince tombe dans le piège et se retrouve face à sa bien-aimée Odette éplorée entouré de ses compagnes d'infortune.
Je n'ai pas trop compris comment Robarth mourrait mais il meurt pourtant, libérant ainsi Odette et les cygnes du sortilège. Happy end donc pour cette version mais happy end champêtre. On peut aimer. Ou pas.

Belle version en général. Et cerise sur le gâteau lors de cette Première: Alicia Alonso en personne assise presque à coté de moi.
Un billet va d'ailleurs suivre très bientôt sur la conférence qu'elle a donné avec des danseurs de la compagnie à la fin de la représentation d'hier.

En attendant vous pouvez toujours voir la compagnie au Teatro Tivoli jusqu'au 18 septembre.

jueves, 1 de septiembre de 2011

Somorrostro

Somorrostro, quartier aujourd'hui disparu de Barcelone, nous est présenté par la compagnie Transit dansa de Maria Rovira.

C'est en 1882 qu'apparaît le quartier de Somorrostro, en bord de mer, à l'emplacement actuel de la Barceloneta et de Poble Nou. Peuplé de gitans, de pêcheurs et d'immigrés fuyant la famine il a aussi vu naître la grande danseuse et chanteuse de flamenco Carmen Amaya.
Somorrostro de Maria Rovira est un hommage à ce quartier et surtout à ses habitants, à sa culture.
La pièce commence par une projection vidéo. La mer, la musique, des silhouettes de danseuses nous plongent dans l'ambiance et l'Histoire du quartier avant que n'apparraissent les danseuses et les danseurs sur scène.
En avant-scène: du sable, un bateau et des chaussures.
En fond de scène: les danseurs/danseuses-habitant-e-s du quartier assis sur des chaises, devant des grands morceaux de tissus symbolisant les habitations de fortune typiques du quartier et une ampoule nue se balançant comme poussée par le vent marin.
Les danseurs se lèvent, dansent jusqu'à l'avant scène et enfilent les chaussures, commencent à marquer des golpe accompagné-e-s par un musicien percussionniste complice.
Danses de groupe, solos, duos s'enchaînent en différentes scènes. Le style vire naturellement du contemporain au flamenco et inversément. C'est ce qui m'a vraiment plu dans ce spectacle: le mélange des styles chorégraphiques et musicaux flamenco, gitan, contemporain. Chaque style glisse vers l'autre sans heurt, sans accroc mais se nourrissant mutuellement. Les costumes variés signés Magda Rigol et les lumières de Xavi Valls contribuent à nous transorter à Somorrostro.
Tous et toutes ont une excellente technique qui leur permet de transcender tous les styles. Les passages contemporains sont remarquablement dansés et interprétés, comme ceux faisant appel à la technique flamenca. On devine aussi une solide base classique. Nous avons même eu droit à une série de fouettés et de tours à la seconde au final.
Toutes les scènes, toutes les danses seraient à citer tant elles sont porteuses d'émotions et pétries d'humanité. Je n'avais jamais entendu parler de l'existence de ce quartier avant ce spectacle et j'ai pourtant eu l'impression d'y être tout le temps. L'implication des danseuses et danseurs, du musicien est telle qu'on se sent inclu-e dans leur histoire.
Mais s'il y avait des passages à vraiment retenir je citerai un solo, très fort et physique d'une danseuse en communion avec le percussionniste, un duo aux magnifiques portés, une danse de groupe où tous et toutes dansent une rose à la main. La 1ere et la dernière scène aussi. La 2eme scène également. Pour résumer, le spectacle dure 1h15 sans entracte. Il m'a semblé durer 10 minutes à peine. Je n'ai pas vu le temps passé, transportée par la danse, la musique, les percussions comme autant de battements de coeur d'un quartier et de ses habitant-e-s sorti-e-s de l'oubli.

Somorrostro:

Chorégraphie: Maria Rovira

Danseuses et danseurs: Reinaldo Ribeiro, Maria Garriga, Daniel Rosado, Sol Vázquez, Pere Molsosa, Montaña Ciborro, Lara Miso, Jenifer Rico, Marta Serrano, Sara Garrido, Eddie Pezzopane

Direction musicale: Javier Gamazo
Au Teatre Condal jusqu'au 4 septembre (belle salle où on y voit très bien partout sans être géné-e par la personne ssise devant!)